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Vélotaf électrique : 4 avantages pour les employeurs et les salariés

Fini le métro, boulot, dodo. Adieu les files d’automobiles en ville. Pour optimiser les trajets domicile-travail, le vélotaf électrique est LA solution idéale. Aller au boulot à vélo, c’est un bien-être personnel et une pratique respectueuse de l’environnement. Car, en plus d’être bénéfique pour les cyclistes à bien des égards, il offre aussi de nombreux avantages aux employeurs. Faisons le point sur cette pratique en pleine expansion

Le vélotaf, qu’est-ce que c’est ?

Également appelé vélo travail ou vélo boulot, le vélotaf est un mot-valise composé de “vélo” et de “taf”. Le vélotaf signifie simplement se rendre à vélo depuis son domicile jusqu’à son lieu de travail. Et c’est valable aussi bien avec un vélo traditionnel qu’avec un vélo à assistance électrique (VAE).

Cette routine n’est pourtant pas une nouvelle mode. Car autrefois, beaucoup d’employés se rendaient à l’usine ou dans les champs à vélo. Mais, en se démocratisant, la voiture a peu à peu remplacé la petite reine. Heureusement, les choses commencent à s’inverser. Accentué par la crise sanitaire de 2020 et encouragé par les institutions et certaines entreprises, le vélotaf ne cesse de prendre de l’ampleur. Et aujourd’hui, les “vélotafeurs” sont de plus en plus nombreux. Même si seulement 5 % des déplacements domicile-travail de moins de 5 km sont effectués à vélo en France. Il reste donc du chemin à parcourir ! Si vous allez aux Pays-Bas, où les Hollandais pratiquent le vélotaf depuis des décennies, vous vous rendrez compte du phénomène.

Et puis, vélotafer peut aussi être associé aux trajets pour accompagner les enfants à l’école ou faire des courses lorsqu’on est équipé d’un vélo adapté, comme un vélo cargo.

Beaucoup de grandes villes françaises revoient d’ailleurs leurs plans de déplacement et leurs règles de circulation pour développer l’usage du vélo. Et aujourd’hui 53 000 km de pistes cyclables et de voies vertes sont mises à la disposition des amateurs de vélo sur le territoire français. Mais ce n’est bien sûr pas suffisant. En 2024, année olympique, notre gouvernement vise un objectif de 9 % des déplacements quotidiens effectués à vélo.

Pour les non-initiés, les intempéries restent l’un des freins majeurs à l’utilisation du vélotaf. Pourtant, lorsqu’on interroge les vélotafeurs, des villes au climat pluvieux et parfois glacial comme Grenoble, Strasbourg, Rennes et Annecy arrivent en tête du classement. Il suffit donc de bien s’équiper, comme pour toute pratique sportive.

1. Pédaler, c’est bénéfique pour la santé

On le sait tous, l’exercice physique favorise notre état de santé. Et même en version électrique, le vélo demande un petit effort musculaire. Pratiquer le vélotaf électrique permet ainsi de combiner sport et transport ! Un gain de temps certain couplé à une économie d’argent non négligeable. Car avec le vélotaf, plus besoin d’investir dans un vélo d’appartement, ni de payer l’abonnement d’aqua bike ou de spinning en salle.

Grâce à cet exercice quotidien, vous renforcez votre activité cardiovasculaire en sollicitant votre cœur et vos poumons. Vous préservez aussi vos articulations, travaillez votre sens de l’équilibre et de la coordination, et agissez sur l’ensemble du corps. Car faire du vélo, ce n’est pas seulement utiliser ses jambes. Sangle abdominale, hanches et dos sont aussi sollicités.

De plus, faire du sport la journée en respectant le cycle du sommeil favorise la rapidité d’endormissement le soir, ainsi qu’une meilleure qualité de sommeil. De quoi mieux faire face à un projet professionnel de grande envergure ou de dernière minute !
Enfin, le fait d’être au grand air vous expose davantage à la lumière naturelle, qui est aussi bénéfique sur l’organisme : horloge interne mieux réglée et solidité renforcée des os grâce à la vitamine D synthétisée dans la peau sous l’effet du soleil.

Pour l’employeur, l’activité physique de ses salariés signifie aussi une diminution de 15 % des absences pour maladies liées à un mode de vie sédentaire (diabète, maladies cardiovasculaires, dépression…).

2. Vélotafer, c’est bon pour le moral et l’équilibre psychologique

Qui n’est jamais arrivé énervé au travail à cause de bouchons interminables, d’un accrochage en voiture, de conducteurs agressifs ou de l’impossibilité de trouver une place de parking ? Le vélotaf électrique est une bonne alternative pour arriver au travail l’esprit léger. Le vélo ne connaît pas les embouteillages, ou à défaut, peut les contourner facilement. La bicyclette permet aussi d’emprunter différents itinéraires pour varier les plaisirs, sans parler de la facilité à se stationner.

Tous les bienfaits du vélotaf électrique sur notre santé mentale

Le vélotaf procure aussi une sensation de liberté très appréciable. De plus, faire du sport est un excellent moyen de désencombrer son esprit et de s’évader. D’abord, parce qu’il favorise la respiration profonde, reconnue pour gérer les émotions, renforcer le système immunitaire, éviter le coup de pompe et améliorer la vitalité. En effet, la pratique physique libère dans le corps trois hormones importantes. La sérotonine, régulatrice des comportements, de l’humeur, de l’anxiété ou encore, de l’apprentissage. Elle agit aussi sur la motivation et la prise de décision. L’adrénaline, qui aide à être plus alerte. Et l’endorphine, une hormone antidouleur et antistress qui apporte une sensation de bien-être, de plaisir et de sérénité.

En cas d’activité physique, le cerveau est mieux oxygéné. Et les muscles produisent aussi des substances chimiques (nommées facteurs trophiques) qui viennent agir sur ce dernier et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones qui optimisent les fonctions cognitives.

En pratiquant le vélotaf, vous améliorez ainsi votre forme physique pour une performance intellectuelle accrue. Même si vous avez le nez dans le guidon, que vous êtes débordé de travail, vous aurez plus de recul pour prendre les choses à bras-le-corps.

Sans oublier que la pratique sportive favorise l’estime de soi. En vous fixant de nouveaux challenges (par exemple, en limitant l’intensité de l’assistance électrique de votre vélo), vous vous dépassez, ce qui provoque de la satisfaction.

Et l’emloyeur dans tout ça ?

Pour l’employeur, c’est tout aussi bénéfique avec des collaborateurs moins stressés, plus sereins, et donc, plus efficaces. Cette qualité de vie au travail augmente la créativité des salariés ainsi que leur productivité jusqu’à 9 %.

Le vélotaf électrique limite aussi les retards liés aux imprévus sur la route, bien moins nombreux que lorsqu’on circule en transports en commun (grève…) ou en voiture (panne, embouteillages…).

3. Le vélotaf électrique soulage votre porte-monnaie

Le vélo travail diminue les coûts liés au transport et au stationnement en divisant les frais par 10 par rapport à l’utilisation de la voiture.

Un budget mieux géré pour les usagers

Tout d’abord, si vous achetez votre propre VAE, l’État et les collectivités proposent tout un panel d’aides. Et en utilisant votre biclou pour aller bosser, votre employeur peut aussi vous verser une prime. Celle-ci peut aller jusqu’à 700 €/an, s’il adhère au “forfait mobilité durable”. De plus, si vous combinez le vélotaf électrique avec un autre moyen de transport, comme le train ou le bus, cette prime est cumulable avec le remboursement de la moitié des frais de transports en commun. Dans ce cas, privilégiez l’achat d’un vélo léger et pliable pour faciliter vos déplacements. La location d’un vélo est également possible.

Quel que soit le mode d’acquisition de votre vélo, sachez que les économies sont aussi énormes sur l’énergiepuisqu’une recharge de vélo électrique ne coûte qu’un euro d’électricité pour parcourir 100 km. On vous laisse faire le calcul par rapport à un plein de carburant pour votre voiture. De plus, de nombreuses entreprises et collectivités mettent à disposition des bornes de recharge électrique gratuites et en libre accès. Vous quittez ainsi votre travail avec le plein !

Sans oublier les frais d’assurance et d’entretien bien moindres par rapport à un véhicule motorisé. À ce propos, des ateliers d’autoréparation et des stations de gonflage, accessibles gratuitement, commencent à fleurir dans de nombreuses communes. Vous en connaissez beaucoup vous des garagistes qui offrent un accès gratuit pour réparer votre moto ou votre voiture ?
Enfin, le stationnement représente parfois une part non négligeable du budget pour se déplacer au quotidien. Là encore, le vélotaf électrique est une solution souvent gratuite ou très peu onéreuse. Il offre aussi l’avantage de se garer au plus près de son lieu de travail. Et dans le meilleur des cas, le parking est même sécurisé.

Et, cerise sur le vélo, de nombreux metteurs en selle (sociétés privées ou collectivités) vous proposent des ateliers pour vous accompagner, vous rassurer et vous aider à enfourcher votre vélo en toute sérénité. Une aide précieuse si vous n’avez pas pratiqué depuis longtemps et si vous vous sentez peu à l’aise à l’idée de faire vos premiers tours de roues.

Vélotaf électrique : les employeurs ont aussi tout à y gagner

Votre employeur peut aussi mettre à votre disposition une flotte de vélos en libre-service ou vous offrir un vélo de fonction. Dans ce cas, il bénéficie d’une réduction annuelle de 25 %  des frais engagés pour l’achat, la location ou l’entretien de la flotte de vélos.

Il profite aussi de notre accompagnement pour mettre en place ce service tout inclus avec l’assurance, l’assistance, l’entretien sur site des vélos, la possibilité de personnaliser le cycle, ainsi que des accessoires essentiels : casque et gilet réfléchissant, anti-vol, panier et porte-bébé.

Si l’entreprise dispose d’un parking, c’est aussi un gain de place en stationnant des vélos plutôt que des voitures.

Le programme Objectif Employeur Pro-Vélo (OEPV) permet d’accompagner les entreprises privées ou publiques dans le développement de l’usage du vélo par leurs employés, clients ou fournisseurs. Ce programme engendre plusieurs avantages ainsi que l’obtention d’un label distinctif visant à fédérer une communauté d’employeurs pro-vélo. Un vrai plus pour l’image de l’entreprise.

Pour encourager la pratique du vélo, certaines collectivités, associations et entreprises profitent aussi de la semaine de la mobilité pour proposer des concours et des challenges. Celles-ci incitent les salariés à se rendre au travail à vélo, les habitués, comme les novices, qui y prennent souvent goût.

4. Limitez votre impact écologique avec le vélo travail

En France, le transport est le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre. D’ailleurs, vous pouvez calculer les émissions de CO2 liées à vos trajets domicile-travail grâce à l’application Impact CO2.

Le vélotaf est une solution de mobilité douce bonne pour l’environnement. Car il contribue à améliorer la qualité de l’air en réduisant l’émission carbone. Sans oublier que l’utilisation du vélo limite aussi la pollution sonore dans les villes.

Pour l’employeur, le vélotaf peut s’intégrer dans son plan de responsabilité sociale des entreprises (RSE) et montrer son engagement en matière de durabilité et de bien-être de ses employés. Cela peut aussi être l’occasion de fédérer ses collaborateurs autour d’un projet commun qui a du sens.

Le vélotaf aide également les entreprises à améliorer leur bilan carbone ainsi que leur image de marque en tant qu’entreprise responsable et soucieuse de l’environnement. Un vrai booster d’attractivité, notamment auprès des jeunes générations.

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En conclusion, le vélotaf répond à de nombreux besoins tels que gagner du temps ou s’adonner à une activité physique sans trop d’efforts physiques. Par ailleurs, il offre des avantages financiers et agit en faveur de l’environnement. Vélotafer, c’est donc un moyen simple de se faire plaisir. Il suffit de bien s’équiper avec une bonne bécane, des accessoires de sécurité et de protection contre les intempéries. Et le tour est joué !

Et vous, vous intégrez quand le peloton des vélotafeurs ?

Sources : Insee, Goodwill Management, Pôle Santé Travail, Altis Play, Ademe, Ministère de la Transition Énergétique, Fédération des usagers de la bicyclette

Crédits photos : ©Larrun
Rédactrice : Claire Pimenta de Miranda